
Théâtre Voyageur
PROJET EN COURS
Résidence de recherche artistique
MASQUES DE GUYANE,DU BENIN ET DE BALI
Relations transversales




L'HYPOTHESE
Que ces pratiques masquées soient exécutées dans un Temple de Bali, dans la Forêt Sacrée de Ouidah au Bénin ou dans un Dancing de Guyane Française, les forces de l’inconscient collectif se révèlent et nous rapprochent de questions fondamentales et universelles.
Quête des origines Sauvegarde de la mémoire Reconnaissance des forces de la nature
Pouvoir et place du féminin Volonté de paix Recherche d’un équilibre
Les recherches de convergences entre le masque Touloulou, le masque béninois et le masque balinais vont suivre les thèmes cités ci-dessus et l’exploration se fera aussi bien dans l’art du geste, du mouvement et de la danse que dans l’expression de leurs théâtralités. Conjointement leurs rapports au sacré, semi-sacré, festif fera l’objet d’une attention toute particulière ainsi que leurs évolutions face au monde moderne.
Sous le masque du Touloulou, une femme se cache pour renaître à elle-même , elle épouse le masque qui la fait entrer dans une danse de la vie. Les sources africaines du Touloulou font échos à une force et pouvoir du féminin que les hommes célèbrent et interprètent en revêtant le masque Guélédé. A Bali, le masque est traditionnellement dansé par les hommes, cependant, les femmes revêtent le masque Telek et symbolisent en gardienne du temple l'incarnation spirituelle du raffinement féminin. Comme nous le rappelle si bien Mme Bernadette Bricout dans « l’Amour masqué » extrait de l’acte du colloque international sous la direction de Monique Blérald : « Le Carnaval de Guyane n'est pas un simple divertissement c'est un rituel entier total dont la signification peut échapper aux observateurs extérieurs. » Il se rapproche alors à mon sens de la notion d’Art Total pratiqué à Bali et des rituels africains.